[Test] Lancelot’s Hangover : Monthy Python rencontre Very Bad Trip

Lancelot’s Hangover: The Quest for the Holy Booze est le tout premier jeu d’aventure en point’n click développé et édité par Jean-Baptiste De Clerfayt. Après un financement participatif sur Kickstarter en 2016, et quatre années de développement, le titre est finalement sorti ce 1er octobre dernier sur Steam pour notre plus grand plaisir !

En l’an de grâce beuverie -1

Une scène typique de Lancelot’s Hangover

Notre histoire commence avec Lancelot, le célèbre chevalier de la Table Ronde, missionné, par Dieu en personne, de récupérer le Saint-Graal. Avec ce dernier, Lancelot pourra consommer de grandes quantités du breuvage à base de houblon lors de la plus grande fête d’Angleterre qui aura bientôt lieu. Pour mener à bien cette quête, il est envoyé à travers l’Europe, et notamment dans le royaume de France « où les hommes sont gays et les femmes ont des poils sous les bras ». Cependant, notre protagoniste se rend très vite compte qu’il est simplement vêtu de son slip et de son casque… car il se tape une sacrée gueule de bois.

Sans vouloir en dévoiler de trop, je peux tout de même vous dire que vous visiterez un certain nombre de lieux plus insolites les uns que les autres, comme une version alternative et ecclésiastique de Disney Land sobrement appelé “Redemption Land”, et vous ferez la rencontre de personnages plutôt cocasses et loufoques, notamment un certain “Saint Stéphane de Jobse” qui n’est pas sans rappeler le célèbre concepteur de la marque d’ordinateurs à la pomme.

Vous l’aurez compris en lisant ces quelques lignes : l’humour décalé et acide est au centre de Lancelot’s Hangover et il ne manque pas de références qui vous feront très certainement sourire !

Le détournement des genres

L’une des nombreuses énigmes proposées dans le jeu

Lancelot’s Hangover est un jeu qui se déroule au Moyen-âge, plus précisément à l’époque Arthurienne, et Jean-Baptiste De Clerfayt profite de ce cadre pour créer un décalage aussi bien graphique qu’historique entre les lieux typiques de cette époque et des éléments plus contemporains, comme le merchandising à outrance.

L’aspect graphique est d’ailleurs unique, et entièrement réalisé par Jean-Baptiste. Une chose est sûre : on ne risque pas de confondre ce jeu avec un autre point’n click !

Humour british saupoudré de francophonie

Il faudra revenir à plusieurs reprises pour réussir cette énigme

Comme dit plus haut, l’un des points positifs du jeu est l’humour présent tout le long de l’aventure. Mais attention, il faut bien préciser que cet humour tend souvent vers l’absurdité, voire la vulgarité, et qu’il vaut mieux prendre Lancelot’s Hangover comme une parodie du début à la fin, au risque, dans le cas contraire, de ne pas l’apprécier à sa juste valeur.

Jean-Baptiste De Clerfayt a décidé de mélanger l’humour britannique des Monty Python avec un univers stoner et des références à la Belgique (la bière, la drogue de la Schtroumpfette, le roi Philippe et la reine Matilde, etc.). Et cela marche très bien : je me suis tordu de rire à plusieurs reprises. Si vous cherchez ce genre de jeu, vous allez être servis !

Rafraîchissant… mais sans plus

Malgré tout, ce jeu n’est finalement qu’un point’n click comme les autres. Il nous demande de faire de nombreux allers-retours à travers les différents lieux d’intérêt de l’aventure, le but étant de parler à tout un tas de personnages pour récupérer des objets permettant de débloquer la suite de l’histoire.

L’un des principaux défauts du titre réside dans sa localisation. En effet, Lancelot’s Hangover n’est disponible qu’en anglais, et les francophones risquent de ne pas comprendre toutes les subtilités de la langue qui parsèment l’aventure de notre preux chevalier.

Néanmoins, si vous êtes fan du genre et que vous n’avez pas peur de l’humour à outrance, parfois vulgaire, nous ne saurions que vous conseiller de vous procurer ce jeu, surtout pour la modique somme de 11,99€ sur Steam pour environs 3h de jeu (voire plus si vous restez bloqués sur certaines énigmes).

Fan de jeux vidéo depuis mon enfance, j'ai eu l'occasion de jouer à énormément de licences, des plus connues aux moins connues. J'aime également la musique, le cinéma, le dessin et la photographie.

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