Le gout amer de l'abime

[Chronique] Le goût amer de l’abîme de Neal Shusterman

Le goût amer de l'abîme

Neal Shusterman – Nathan (2018) – 400 pages – Jeunesse & Contemporain

16,95€ sur Amazon

Caden est un adolescent de quinze ans ordinaire, qui s’intéresse à l’athlétisme et aux jeux vidéo. Pourtant, il adopte un comportement de plus en plus étrange aux yeux de ses parents : il marche seul et pieds nus dans les rues, craint que ses camarades de classe ne veuillent le tuer… Dans son esprit, Caden est devenu le passager d’un navire voguant sur des mers déchaînées.

Lorsque cela devient trop difficile pour lui de garder le contact avec la réalité, ses parents doivent l’interner en asile psychiatrique. Commence pour le jeune homme un long voyage qui doit le mener au plus profond des abysses, au risque de s’y noyer…

Inspiré d’une histoire vraie, un roman d’une justesse incroyable sur les maladies mentales.

Mon avis

Après de longs mois d’absence, je reviens enfin pour un nouvel article chronique, et pas n’importe lequel : Le goût amer de l’abîme de Neal Shusterman, un roman aux avis très mitigés sur la blogosphère (on adore ou on déteste). Pour ma part, et à mon grand désespoir, je fais malheureusement partie de la seconde catégorie, à tel point que j’ai même abandonné la lecture de ce livre.

Je me suis aveuglément jetée dans cette histoire à cause d’un simple nom : Neal Shusterman. J’adore sa saga La Faucheuse que j’ai découverte il y a peu, et j’avais vraiment hâte de découvrir un nouvel univers façonné, cette fois-ci, sur base de la vie de son fils. Je savais donc que ce roman allait traiter de la schizophrénie, en revanche je ne m’attendais pas à assister à la schizophrénie naissante du héros.

Si je devais décrire cette histoire en un seul et unique mot, ce serait confusion. Il faut sans cesse jongler entre l’abstrait et la réalité, faire le lien entre les différents éléments et comprendre les innombrables métaphores. Ceal demande un constant travail de concentration. Cette lecture n’était donc pas de tout repos, ce qui m’a empêché de véritablement me plonger dans l’histoire et même carrément de terminer le roman. Je me suis arrêtée vers la moitié du livre, soit environs 200 pages, mais je n’y arrivais tout simplement plus. Je ne saurais même pas vous dire si j’ai aimé cette première moitié ou non.

En résumé, Le goût amer de l’abîme est un roman très étrange qui m’a quelques peu déconcertée. Je pense qu’en le terminant, je serais passée à côté d’énormément de métaphores à tel point que cela m’aurait gâché ma lecture. Ce roman ne plaira certainement pas à tout le monde, mais je ne doute pas du fait qu’il doit être bouleversant !

Note littérature

« Pas terrible »

Un grand merci aux éditions Nathan pour l’envoi de ce roman !

Je suis quelqu'un qu'on pourrait qualifier de "multi-passionnée" car j'ai énormément de passions : de la lecture aux jeux vidéo, en passant par le petit et le grand écran ou encore le dessin digital. Je pratique également beaucoup de loisirs créatifs (la broderie et la couture, l'impression 3D, la résine, etc.) Vous l'aurez compris, je n'aime pas m'ennuyer et j'ai toujours envie de tester de nouvelles choses !

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